Le tribunal administratif de Nice valide l’arrêté anti-« burkini » de Villeneuve-Loubet. (Extrait) : le port d'un vêtement sur les plages, pour y afficher de façon ostentatoire, des convictions religieuses susceptibles d’être interprétées comme relevant du fondamentalisme religieux islamiste est non seulement de nature à porter atteinte aux convictions ou à l’absence de convictions religieuses des autres usagers de la plage, mais aussi d’être ressenti par certains comme une défiance ou une provocation exacerbant les tensions ressenties par la population. Ce port vestimentaire sur les plages, poursuit le tribunal, peut également être perçu comme étant l’expression d’une revendication identitaire » alors que « quelle que soit la religion, les plages ne constituent pas un lieu adéquat pour exprimer de façon ostentatoire ses convictions religieuses. Elles n’ont pas vocation à être érigées en lieu de culte et doivent au contraire rester un lieu de neutralité religieuse. »
Août 2018, après les présidentielles :
Sur plusieurs plages de France, des gens manifestent ostensiblement une couleur de peau différente de celle des blancs majoritaire : la couleur noire. Ils affichent par là de façon ostentatoire une appartenance communautaire fondée sur des caractéristiques ethniques et possiblement religieuses. Cette démonstration est de nature à porter atteinte aux bonnes moeurs et convictions des autres usagers blancs de la plage. De plus, sur fond de sable jaune et de blancheur des corps, la couleur noire peut être perçue comme une défiance voire une provocation. Les plages ne constituent pas le lieu adéquat pour exprimer de façon ostentatoire des différences. D'ailleurs rien n'est fait pour tenter de les gommer, ne serait-ce, pour les femmes, que de porter un string ou d'avoir les seins nus. C'est encore les blancs qui font des efforts et vont vers eux en essayant d'atténuer la blancheur de leur peau par le bronzage.