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Les migrations de l’humanité par Christian Noorbergen, philosophe

On connaît la rengaine, aimer les autres, n'en déplaise à la plus haute morale, est quasi impossible. Plutôt qu'aimer les autres, race lointaine, obscure et indéfinie, il est préférable d’aimer ceux de sa ville. Plutôt que ceux de sa ville, préférer ceux de sa rue. Puis ceux de sa maison. Enfin, plutôt que s’aimer soi-même, aimer d’abord son nombril. Bref la vie tribale, il n’y a rien de mieux !

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