DIEU EXISTE

Nous l'avons rencontré. Sur les plafonds de la chapelle Sixtine à Rome sous une curieuse apparence

Un peu de spiritualité pour changer : je suis tombé par hasard ces jours-ci sur cet article reprenant l’analyse du plafond de la Sixtine, avec la représentation de la création divine : on sait que l’interdit musulman de représenter Dieu ne joue pas chez nous. On peut croire que c’est Dieu lui-même qui a donné l’exemple puisqu’il s’est auto-représenté en Adam qu’il a créé à son image.  C’est ainsi qu’au plafond de la Sixtine Dieu apparait comme un vieillard puissant donnant vie et énergie à sa créature par le simple contact de son doigt. C’est en effet cela la puissance : un maximum d’effet pour un minimum d’effort : un simple froncement de sourcil de Zeus ébranlait le ciel tout entier. - Pourtant il y a au plafond de la Sixtine une autre représentation de la puissance de Dieu. Il s’agit de… ses fesses :   fesses de Dieu.png, oct. 2024   Art. référencé

Et c’est ainsi que les cardinaux voient Dieu lorsqu’ils se réunissent dans la Sixtine en conclave : Dieu, pourtant lumière dématérialisée est représenté pour la première fois de l'Histoire de l’art sous forme humaine. « Si l'on observe minutieusement le plafond, on y voit différentes actions ou moments de la création du monde. Ainsi, Dieu est en mouvement et s'active pour mener à bien son œuvre. C'est en utilisant ce stratagème que Michel-Ange fait "aller et venir" Dieu jusqu'à lui faire opérer un demi-tour offrant ainsi aux yeux de tous "son postérieur" » (article référencé) Certains y ont vu une « figure » du désir de Michel Ange dont on sait qu’il fut un sodomite. Plus sérieusement on a noté que les fesses ont été considérées comme le « siège » ( !) de la puissance : certains psychologues disent même que, pour le regard féminin, la zone la plus érotique du corps masculin est le fessier. Car c’est là que se situe la force, et si c’est vrai de l’homme, c’est également vrai de Dieu. Et tout cas je note que la pudibonderie des cardinaux a fait caviarder le sexe d’Adam, mais qu’un revanche les fesses de Dieu sont restées apparentes. Et que jusqu’à nous inclus personne n’y a vu un abominable blasphème.

Jean-Pierre Hamel, philosophe (Blog Le point du jour)

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